Chronique de Faouzou Déme Héros mondial du tourisme wttn: No 20 La classe politique devrait se rendre à l'école du tourisme

Osons analyser froidement, le cheminement strucurel du tourisme, qui est passé de délégation à ministère, sans oublier une parenthèse assez sombre, ou il n'y avait ni délégation, ni ministère c'était sous Wade.

L'histoire de l'instabilité du ministère du tourisme, tantôt seul, tantôt accompagné, et le plus souvent c'est un divorce prématuré puisque à ma connaissance aucune évaluation ou argument n'a justifié les séparations répétées dans les gouvernements qui se sont succédés.

Cela nous rappelle combien le secteur du tourisme a souffert de sa marginalisation, manipulation, de son instabilité institutionnelle permanente, récurrence.

Cerises sur le gâteau tous les postes stratégiques sont attribués à des politiciens à la place de techniciens du tourisme.

Entre 2000 et aujourd'hui, le secteur du tourisme a existé dans l'indifférence totale des différents gouvernements, sans que cela ne dérange aucun responsable du parti au pouvoir, ni la société civile, sans même le patronat du tourisme, qui aurait pu protester vigoureusement sous quelques formes que ce soient.

Osons pointer le doigt là ou cela fait mal.

Regardons, sans état d'âme les chiffres du tourisme d'ici et d'ailleurs, nous serions agréablement surpris par les performances d'années en années de résultats éloquents, que produit le secteur du tourisme dans les PIB des pays, sur le nombre d'emplois, sur la balance des paiements en devises etc....

Mais au Sénégal cette performance est piétinée.

Osons-nous le dire aux politiques ! Trop c'est trop.

Le tourisme ne peut plus être considéré comme le dernier de la classe, ni de faire valoir au gré des politiques alors qu'il affiche de tres bonnes performances partout ailleurs dans le monde y compris chez nous, sauf que nous ne lui donnons pas les moyens de faire mieux et plus.

Oson dire non ! Stop.

Nous voulons que les acteurs du tourisme soient respectés, que leurs dignités soient restaurées, afin de permettre aux générations futures d'aimer l'activité touristique, et de s'engager dans le secteur du tourisme.

Ils sont nombreux les jeunes, qui prennent les pirogues, à destination de l'Europe et du Maghreb pour trouver du travail, et de se retrouver dans les allées de la transversalité du secteur du tourisme, en particulier, l'hôtellerie, le commerce, l'artisanat d'art, l'agriculture, la cueillette, le transport, le guidage etc... N'acceptons plus cela.

Cette forte main d'œuvre, notre secteur touristique sénégalais en a besoin.

Acceptons de dilater nos cœurs, afin de réveiller le potentiel et le talent qui dorment chez les jeunes diplômés du secteur du tourisme.

Pour cela, il faut moins d'état, plus d'engagements du secteur privé et plus jamais de politique politicienne.

Il faut une politique de développement du tourisme, qui renforce les moyens et les pouvoirs du secteur privé.

Le gouvernement dans ses attributs régaliens d'encadrer le secteur dans la formation professionnelle continue, et dans l'enseignement duale école entreprisedans les condition optimale, pour préparer la relève qui s'annonce imminente.

Faouzou Déme Héros mondial du tourisme WTTN